L’empreinte carbone mesure les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Elle calcule l’empreinte carbone de production des produits constituant le(s) gisement(s) considéré(s), depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la l’intégration finale du produit, en passant par toutes les étapes de fabrication intermédiaires.
Les informations relatives aux produits sont consignées dans des passeports circulaires. Combinées au volume des produits associés à de tels passeports il devient possible de calculer le premier indicateur de la Signature Circulaire, globalement ou par catégories de gisements considérés, grâce au logiciel myUpcyclea.
Le degré de non-toxicité s’appuie sur le Cradle to Cradle, le label international de l’économie circulaire, et notamment sur le respect de la « banned list » des produits bannis par le C2C Product Innovation Institute, l’organisme public qui prononce la certification des produits. Le degré de non-toxicité distingue 4 catégories :
L’indicateur de circularité est le résultat d’une opération prenant en compte à la fois les vies antérieures des matériaux constituant les gisements considérés et les prochains usages possibles pour ces gisements de produits usagés. Cet indicateur donne les informations suivantes :
La valeur résiduelle financière permet d’évaluer quels revenus pourraient potentiellement être générés grâce à une gestion circulaire des ressources usagées du bâtiment. Elle prend en compte la valeur de la matière en fin de période d’usage, et intègre les surcoûts de dépose propre ainsi que les économies par rapport à une gestion classique de déchets.
Les calculs sont faits selon 3 scénarios :
De façon simplifiée, la valeur résiduelle d’un bâtiment est calculée en cumulant les potentiels de valorisation de ses constituants usagés (via le réemploi ou l’upcyclage), en intégrant les dépenses évitées et les coûts supplémentaires par rapport à une gestion de déchet classique, le tout pondéré par le degré de démontabilité et d’usure des constituants concernés :
Pour de tels calculs, la difficulté consiste à associer un constituant usagé (ex : une poutre en bois) avec la table de valorisation des produits que Upcyclea a constituée depuis des années. La solution consiste à s’appuyer sur des algorithmes IA de prédiction qui vont associer des passeports de produits usagés avec des « passeports génériques » dans lesquels on va trouver toutes les informations de composition, de valorisation (réemploi/upcyclea), de dépenses et de surcouts nécessaires.
L’exploitation de ces informations par les fonctions d’Intelligence Artificielle du logiciel myUpcyclea permet de calculer le quatrième indicateur de la Signature Circulaire, à savoir la valeur économique résiduelle des constituants du bâtiment, en pourcentage du coût matière de construction/rénovation initial, en hypothèse haute et basse, pour chacun des 3 scénarios définis plus haut.